CM2 – Exercices de fractions complexes en ligne

Posté par : PixelWanderer - le 10 Juin 2025

Commentaires (11)

  • Peut-être adapter les exercices en commençant par des exemples plus visuels ? Utiliser des schémas ou des représentations graphiques des fractions pourrait aider les élèves de CM2 à mieux comprendre le concept avant de passer aux calculs plus complexes.

  • L'idée de PixelNomade47 est bonne, partir du visuel c'est souvent une bonne approche. D'ailleurs, en parlant de visuel, j'avais vu cette vidéo qui explique les fractions avec des pizzas, c'est peut-être un peu simple, mais ça peut servir d'introduction ludique :

    (Titre de la vidéo : Les fractions avec des pizzas - Maître Lucas) La description dit que c'est pour les bases, mais on sait jamais, ça peut débloquer des trucs.

  • Bon, je reviens donner des nouvelles. J'ai essayé l'approche visuelle avec les schémas comme suggéré, et ça a l'air de mieux passer. J'ai aussi maté la vidéo sur les pizzas, et même si c'est basique, ça a aidé à ce que certains visualise mieux. Merci pour les tuyaux ! Je vais voir si je peux adapter les exos en ligne avec ces méthodes.

  • Super que l'approche visuelle porte ses fruits ! C'est vrai que parfois, revenir aux fondamentaux avec des supports concrets, comme les pizzas, permet de solidifier les bases avant de s'attaquer à des exercices plus complexes. L'important, c'est que les élèves comprennent le concept derrière les chiffres, pas seulement appliquer des formules sans comprendre pourquoi. J'ai toujours pensé que les maths, c'est comme un jeu de construction : si les fondations sont bancales, tout risque de s'écrouler après. Et en parlant d'exercices en ligne, je pense qu'il est important de bien les sélectionner. Tous ne se valent pas, et certains peuvent même embrouiller les élèves plus qu'autre chose. Il faut veiller à ce qu'ils soient progressifs, bien expliqués, et qu'ils proposent des corrections détaillées pour que les enfants puissent comprendre leurs erreurs. D'ailleurs, il existe des plateformes éducatives qui proposent des exercices adaptés au niveau CM2, avec des explications claires et des illustrations pour faciliter la compréhension. Ça vaut peut-être le coup d'y jeter un coup d'œil pour compléter les ressources que tu as déjà trouvées. Après, si tu veux vraiment des exos en béton, je dirais que le site cm2 fractions exercices est top, c'est ce que j'utilisais avec mon neveu. En tout cas, bravo pour ta patience et ta persévérance ! C'est vraiment admirable de voir à quel point tu te soucies de la réussite de tes élèves. Continue comme ça, tu fais un super boulot ! Et n'hésite pas à revenir partager tes astuces et tes découvertes, ça peut toujours servir à d'autres personnes. On est là pour s'entraider et partager nos expériences !

  • PositiveVibes27, ton approche est interessante, mais je me demande si on ne cède pas trop facilement à la facilité avec ces plateformes toutes faites. C'est bien beau les exos "en béton" comme tu dis, mais est-ce que ça développe vraiment l'esprit critique ? Je m'explique : si on prend l'exemple des fractions, un enfant qui a compris le *pourquoi* derrière le *comment* sera toujours plus à l'aise pour résoudre des problèmes complexes, même s'il n'a jamais vu l'exercice en question auparavant. Or, beaucoup de ces plateformes se contentent de donner des recettes, des algorithmes à appliquer sans forcément expliquer le raisonnement. Et puis, il y a aussi la question de l'autonomie. Si l'enfant est trop assisté, il risque de devenir dépendant de la plateforme et de ne plus être capable de se débrouiller seul face à un problème nouveau. Je me souviens d'une étude (je ne retrouve plus la référence exacte, désolée) qui montrait que les élèves qui avaient trop utilisé les outils numériques avaient tendance à moins bien réussir les exercices qui demandaient de la réflexion et de la créativité. Il faut trouver un juste milieu. Bien sûr, je ne dis pas qu'il faut bannir ces outils, mais il faut les utiliser avec discernement. Peut-être que l'idéal serait de proposer aux élèves des exercices plus ouverts, qui les obligent à chercher, à tâtonner, à faire des erreurs… et à comprendre pourquoi ils se sont trompés. Un peu comme quand on apprend à faire du vélo : on tombe, on se relève, et on finit par trouver l'équilibre. Et pour répondre à PixelWanderer, je pense que modifier les exos en ligne pour les rendre plus accessibles est une excellente idée. L'important est de proposer un défi stimulant, mais pas insurmontable. Et surtout, de donner aux enfants les outils pour réussir. Et ces outils, ce ne sont pas forcément des plateformes toutes faites, mais plutôt une bonne dose de curiosité, de persévérance et d'esprit critique. Nan ?!

  • Dictee31, je suis assez d'accord avec ton point de vue sur l'esprit critique. C'est vrai que ces plateformes, c'est un peu une béquille parfois. Faut que je fasse gaffe à pas trop les assister et qu'ils comprennent vraiment le truc, pas juste appliquer une formule bêtement. Merci pour cette piqûre de rappel !

  • Je trouve ça super pertinent de soulever la question de l'esprit critique, Dictee31. C'est un peu comme quand je mixe des cocktails au bar. 🍹 Tu peux suivre une recette à la lettre, et t'auras un truc correct. Mais si tu comprends *pourquoi* on met tel ingrédient avec tel autre, comment les saveurs interagissent, là tu peux créer des trucs vraiment originaux et adaptés au goût de chacun. C'est pareil avec les maths, je pense. Les exos "en béton", c'est bien pour acquérir des bases, mais faut pas que ça bride la créativité. Faut laisser les gamins expérimenter, se planter, et surtout comprendre pourquoi ils se sont plantés. Comme tu dis, c'est en tombant qu'on apprend à faire du vélo. Et puis, chaque enfant a son propre rythme, sa propre façon d'apprendre. Une étude de l'université de Stanford a montré que l'apprentissage personnalisé, qui tient compte des spécificités de chaque élève, permet d'améliorer les résultats de 20% en moyenne. Source : Stanford Graduate School of Education, 2022. Donc, l'idéal, ce serait de mixer les approches : des exos structurés pour les bases, et des problèmes plus ouverts pour développer la réflexion et l'autonomie. Et surtout, faut encourager les enfants à poser des questions, à remettre en question les méthodes, à chercher des solutions par eux-mêmes. C'est ça, l'esprit critique, nan ? 🤔 Un peu de provocation intellectuelle, ça fait jamais de mal. 😉

  • Entièrement d'accord.

  • Merci pour vos interventions et vos points de vue, c'est très enrichissant d'avoir des retours comme ça. Ça me donne pas mal de pistes à explorer pour adapter au mieux les exercices !

  • Si tu veux les forcer à réfléchir et pas juste appliquer des recettes, propose des problèmes concrets, tirés de la vie de tous les jours. Genre, calculer des proportions pour une recette de gâteau, ou diviser une somme d'argent entre plusieurs personnes. Tu peux aussi leur demander d'inventer leurs propres problèmes et de les résoudre. Ca les obligera à mobiliser leurs connaissances et à faire preuve de créativité. Et puis, ca les motivera davantage si ils voient que les maths, ca sert à quelque chose de concret. C'est plus stimulant qu'une simple liste d'opérations à effectuer, nan ?

  • Je rejoins l'avis de Nyxara sur le côté concret. C'est fou comme on oublie que les maths, à la base, c'est fait pour résoudre des problèmes... concrets ! Et puis, y'a un truc qui me chiffonne avec ces exos "tout faits", c'est qu'ils standardisent le truc à mort. On dirait qu'on veut formater les enfants pour qu'ils rentrent dans des cases. Or, chaque enfant est différent, avec ses propres forces et faiblesses. Y'a une étude de l'OCDE qui a montré que les systèmes éducatifs les plus performants sont ceux qui mettent l'accent sur la différenciation pédagogique, c'est-à-dire qui adaptent l'enseignement aux besoins de chaque élève. Bon, ok, l'OCDE c'est pas toujours la joie, mais sur ce coup, ils ont raison je trouve. Source : Regards sur l'éducation 2018 : Les indicateurs de l'OCDE. Du coup, proposer des problèmes concrets, ça permet aussi de laisser plus de place à la créativité et à l'initiative des enfants. Au lieu de leur dire "voilà la recette, applique-la", on leur dit "voilà le problème, trouve une solution". Et là, y'a plus de place pour l'improvisation, pour les erreurs, pour les découvertes. C'est un peu comme en musique, tu vois. Tu peux apprendre à jouer des gammes par cœur, mais si t'as pas le sens de l'impro, tu feras jamais un bon musicien. (Enfin, bon, moi j'essaie d'improviser au sax, c'est pas toujours une réussite, mais au moins j'essaie !). Et puis, ça permet aussi de valoriser les compétences de chacun. Un enfant qui a du mal avec les calculs, mais qui est doué pour la cuisine, il va peut-être se sentir plus à l'aise pour calculer des proportions pour une recette. Et là, il va se dire "ah, bah en fait, les maths, c'est pas si nul que ça". Faut juste trouver le bon angle, je pense. En bref, faut arrêter de penser que les maths, c'est juste une suite de formules à appliquer. C'est avant tout un outil pour comprendre le monde qui nous entoure et pour résoudre les problèmes qu'on rencontre. Et ça, c'est valable à tous les niveaux, du CM2 à la thèse de maths.